Un spéléologue de 21 ans, bloqué dans le gouffre Berger (Isère) depuis mardi à cause d'une entorse à la cheville, a été pris en charge par les secours et transporté vers l'hôpital de Grenoble vendredi 26 juillet.
Au terme de 37 heures d'intervention, le jeune homme bloqué dans le gouffre Berger a été ramené à la surface légèrement blessé, vendredi 26 juillet. Le spéléologue de 21 ans a été examinée par les services médicaux puis prise en charge par un hélicoptère de la sécurité civile pour être acheminée au CHU de Grenoble, indique la préfecture de l'Isère, annonçant la fin de cette longue opération de secours.
La victime, qui participait à une expédition internationale et devait procéder à l’exploration de la partie connue du gouffre, était immobilisée à environ 650 mètres de profondeur, dans le secteur des Couffinades, à cause d'une entorse à la cheville. L'homme avait pu être localisé jeudi en fin d'après-midi, mais son extraction a encore nécessité de longues heures d'intervention.
Appel à la prudence
Le "plan départemental de secours spéléo" avait été activé dans la nuit de mercredi à jeudi, mobilisant d'importants moyens pour retrouver le jeune homme. L'hélicoptère de sécurité civile de l’Isère a assuré plusieurs dizaines de rotations et près de 200 personnes ont été mobilisées, dont 155 spéléologues et 22 sapeurs-pompiers. Lors de cette intervention, un sapeur-pompier de l'Ardèche a été légèrement blessé au poignet dans une chute, peu après que le contact ait été établi entre les secouristes et la victime.
Le spéléologue, originaire du Rhône, était parti mardi matin avec d'autres spéléologues et avait divergé du groupe à environ 500 mètres de profondeur, prenant le chemin de la redescente. L'alerte a ensuite été donnée autour de 1 heure du matin, jeudi. Après cet incident, le préfet de l'Isère "insiste sur la nécessité, avant de s’engager, de bien connaître ses capacités et de respecter l’avis de professionnels, afin de ne pas mettre sa vie, et celle des sauveteurs, en danger, et de respecter les règles inhérentes à cette pratique sportive à risque".