Dix parlementaires et élus locaux de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes en appellent ce samedi 25 novembre au Président de la République pour la sauvegarde de la liaison
ferroviaire entre Grenoble et Gap.
Réunis à Veynes ce samedi dans le cadre des Assises nationales de la mobilité, dix parlementaires et élus locaux de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes ont adressé un courrier au Président de la République, afin de préserver cette ligne, "seul lien ferroviaire direct entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud,qui remplitdes fonctions essentielles de desserte quotidienne et touristique et permet un désengorgement du réseau routier."
En l’absence de travaux de modernisation de l’infrastructure prévus d'ici à 2023 la ligne est menacée de fermeture.
"Cette perspective est inenvisageable, elle constituerait alors un recul pour l’aménagement de nos territoires ruraux et de montagne et une aberration sur le plan énergétique en renonçant au mode de transport le plus écologique et le plus performant".
Les parlementaires et élus des départements concernés appellent l’Etat, les régions et SNCF Réseau à engager les investissements nécessaires pour assurer le maintien de la ligne et la modernisation rapide des systèmes d'exploitation les plus vétustes pour atteindre une régularité de circulation et une capacité de transport en adéquation avec les attentes des usagers.
"Abandonner aujourd’hui cette ligne reviendrait à condamner le développement de territoires demontagne investis dans une démarche de transition énergétique et contribuerait à renforcer lafracture territoriale entre les espaces ruraux et métropolitains." estiment les élus.
Pour vraiment pérenniser cette ligne Grenoble Gap, il faudrait investir au moins 50 millions d'euros. Depuis trois ans déjà, cheminots, habitants, usagers, mènent le combat pour préserver cette ligne.