Un parapentiste a été sauvé "par miracle", après avoir chuté, ce mercredi 3 mai, le long d'une falaise située au-dessus de Saint-Hilaire-du-Touvet, en Isère. Sa voile s'est accrochée à une vire, un léger balcon au milieu de la roche verticale, à plus de 150 mètres du sol.
Un parapentiste a échappé au pire ce mercredi 3 mai. Alors que les conditions étaient optimales pour survoler la vallée du Grésivaudan, la Chartreuse ou encore le massif du Vercors, un homme d'une cinquantaine d'années a été victime d'un accident qui aurait pu lui coûter la vie.
Pour cause, le parapentiste s'est retrouvé suspendu dans le vide, à près de 150 mètres du sol, accroché par sa seule voile à une vire de la falaise située au-dessus de Saint-Hilaire-du-Touvet.
"L'aile du parapentiste s'est fermée à cause de forts mouvements aérologiques liés à l'activité thermique, détaille le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de l'Isère. Il a ensuite chuté de plusieurs mètres en rotation le long de la falaise. Sa voile s'est ensuite accrochée à cette vire. Il a eu beaucoup de chance, il y a peu de vire sur cette falaise."
Une chance qui relève même du miracle : la voile ne s'est pas agrippée à un arbre, mais à de simples arbustes et broussailles. Plusieurs témoins, dont des parapentistes, ont aperçu la scène et ont rapidement donné l'alerte en milieu d'après-midi.
Un secours technique
Le PGHM a alors lancé une opération de secours des plus techniques : "On ne pouvait pas directement arriver en hélicoptère pour procéder à un treuillage. Avec le vent dégagé par les hélices, sa voile aurait pu se regonfler et l'homme aurait pu chuter. Nous avons donc, dans un premier temps, envoyé des secouristes en amont de la falaise pour lui envoyer une corde avec des mousquetons afin qu'il puisse se sécuriser."
"Une fois sécurisé à cette corde, il a pu se détacher de sa voile. Il était alors de nouveau suspendu dans le vide, mais attaché à cette corde sécurisée. Ce n'est qu'à ce moment que nous avons pu procéder à un treuillage par hélicoptère", poursuit-on du côté du PGHM.
"Le parapentiste était paniqué. Il s'est trouvé dans une situation très précaire, au-dessus du vide, pendant près d'une heure." Mais heureusement, l'opération s'est déroulée sans accroc. Le parapentiste a finalement pu être redescendu en lieu sûr, sans la moindre blessure. Mais avec une belle frayeur.
