Au procès pour le cyberharcèlement de l'adolescente iséroise Mila, le parquet a requis jusqu'à six mois de prison avec sursis requis contre 12 des 13 prévenus jugés à Paris. Il a sollicité la relaxe du dernier au bénéfice du doute.
Le parquet a requis mardi 22 juin des peines allant jusqu'à six mois de prison avec sursis à l'encontre de douze jeunes gens jugés pour avoir participé au "lynchage 2.0" de l'adolescente Mila. La jeune iséroise avait été insultée et menacée de mort après sa vidéo polémique sur l'islam en novembre.
A l'audience, le représentant de l'accusation a sollicité la relaxe d'un treizième prévenu, au bénéfice du doute. A l'encontre des douze autres "harceleurs" de Mila, il a demandé une "peine d'avertissement" : trois mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre de ceux poursuivis pour harcèlement, six mois avec sursis pour ceux jugés pour harcèlement et menaces de mort.