Vendredi 17 février, l'Isérois Jean-Pierre Bouyer, ex-membre du groupuscule d'ultradroite les Barjols, a été condamné à quatre ans de prison, dont un avec sursis pour "association de malfaiteurs terroriste", après avoir organisé le projet d'assassinat d'Emmanuel Macron en 2018.
Vendredi 17 février, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement concernant le projet d’attaque visant Emmanuel Macron en 2018, organisé par le groupuscule d’ultradroite les Barjols.
L’Isérois Jean-Pierre Bouyer, ex-garagiste de 66 ans et ancien numéro 2 du groupe des Barjols, a été condamné, vendredi 17 février, à quatre ans de prison, dont un avec sursis pour "association de malfaiteurs terroriste". En janvier dernier, face au tribunal correctionnel de Paris, il avait nié sa participation au projet d’attaque contre le chef de l’État, justifiant qu’il avait "horreur de la violence".
Mickaël I. s'est vu infliger quatre ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis et David G. trois ans, dont deux avec sursis, pour le même chef d'accusation.
Ces trois hommes avaient été interpellés, avec un quatrième qui a été relaxé, en Moselle, le 6 novembre 2018. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) redoutait un passage à l'acte imminent contre le chef de l'État alors en déplacement dans l'Est de la France.
Neuf personnes relaxées
La chambre spécialisée dans les affaires de terrorisme a estimé que, pour ces trois prévenus, il existait bien des "actes préparatoires" en lien avec un projet d'assassinat du président Emmanuel Macron en novembre 2018.
Un quatrième prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis, uniquement pour détention et cession d'arme de catégorie C. Le tribunal correctionnel de Paris a également relaxé neuf autres membres du groupuscule.
Lors du procès qui a duré trois semaines en janvier, la procureure antiterroriste avait reconnu que les projets des Barjols n'étaient pas "tous aboutis" mais a jugé bien "réelle" la menace posée par le groupe fondé en 2017, animé par une "idéologie du chaos" et devenu un "incubateur d'actions violentes".
Elle avait requis six peines de prison ferme, allant jusqu'à cinq ans, autant de peines avec sursis et une relaxe.
Avec AFP