Sakher Edris a quitté la Syrie en 1991, suite à l'emprisonnement de son père. Opposant au régime, réfugié en France, il intervient dans les lycées pour sensibiliser les jeunes à la liberté de la presse. Ce 17 mars, il a rencontré des élèves du lycée Saint-Marc à Nivolas-Vermelle en Isère.
Sakher Edris est un journaliste d'investigation syrien. Il a du quitter son pays en 1991, suite à l’emprisonnement de son père et de son oncle sous le régime de Hafez-El-Assad.
Il y est retourné de courtes fois depuis. Il est secrétaire général de la presse syrienne en exil.
Après Londres et Dubaï, Sakher Edris est actuellement accueilli à Paris par la Maison des Journalistes. Une association qui accompagne les journalistes contraints de quitter leur pays pour avoir voulu pratiquer une information libre.
Depuis 2002, la MDJ a accueilli 360 journalistes venus de plus de 60 pays. Elle organise l'opération "Renvoyé spécial" depuis 10 ans. Il s'agit de sensibiliser les jeunes à la liberté d'expression, et de la presse.
Plus de 10 000 élèves ont déjà participé à cette opération en France, à travers une trentaine de rencontres par an.
Les 2 classes de Terminale scientifique du lycée Saint-Marc ont rencontré Sakher Edris dans le cadre d'un programme intitulé "Lieux et formes de pouvoir", concocté par leur enseignante d'anglais Virginie Barret et leur documentaliste Kathy Gautron.
Reportage Marie Michellier et Dominique Bourget
Intervenant : Sakher Edris
Journaliste syrien réfugié
Depuis décembre, ces lycéens ont ainsi étudié la déontologie journalistique, le "quatrième pouvoir" et son rôle dans une démocratie, l'impact des photos de presse qui ont "changé le monde", telle celles de la petite fille au napalm de Nick Ut, l'enfant et le vautour de Kevin Carter, le petit Aylan de Nilufër Demir.