Il s'agit heureusement de scellés de moindre importance, les autres ayant été envoyés dans des laboratoires a précisé le Parquet de Grenoble.
Après l’incendie jeudi 21 septembre 2017 d’une partie des locaux techniques de la gendarmerie de Grenoble, on apprenait que du matériel d’investigation, des véhicules mais surtout de nombreuses pièces à conviction avaient été détruits.
La possibilité que des scellés de l’affaire Maëlys soient concernés avait alors été évoquée.
"C’est effectivement le cas" confirme ce vendredi le Procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat, "mais il s’agit d’un tout petit nombre de scellés de cette enquête confiée à la section de recherches de Grenoble" précise le magistrat.
"Ces scellés étaient tout à fait secondaires et ne présentaient pas d'intérêt majeur. Dans ce genre d'enquête, on saisit à peu près tout", a expliqué à le Parquet de Grenoble.
"Les éléments du dossier Maëlys ne sont pas là, heureusement d'ailleurs, notamment le véhicule du mis en cause (...) Tous les scellés importants sont envoyés dans des labos".
De source proche de l'enquête, on assure également que "rien d'essentiel n'a été perdu", ni dans l'affaire Maëlys ni dans d'autres affaires.
"Aucune affaire criminelle d'importance n'est concernée par les destructions", a abondé le Parquet.
Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère) où elle assistait à un mariage avec ses parents.