Tony Parker négocie depuis dix mois avec les acteurs locaux pour devenir actionnaire majoritaire de cette station de ski de l'Isère. Il veut y mener un vaste projet immobilier pour "diversifier" les activités de la station.
C'est confirmé : Tony Parker est sur le point de racheter la station de ski des villages de Villard-de-Lans et de Corrençon-en-Vercors, dans l'Isère. Un associé du basketteur français a annoncé l'information à l'AFP ce samedi 30 mars, confirmant une information de France Bleu Isère.
Le champion de NBA compte racheter 76,8% des parts de la Société d'équipement de Villard-de-Lans et de Corrençons-en-Vercors (SEVLC) qui gère les remontées mécaniques du domaine. Une transaction qui devrait se concrétiser "courant avril", a indiqué Guillaume Ruel, futur chargé des relations publiques du consortium.
Ce jeudi, le conseil municipal de Villard-de-Lans a voté à l'unanimité le changement d'actionnaire majoritaire de la SEVLC "au profit de la société Infinity Nine Mountain, propriété du basketteur", rapporte le Dauphiné Libéré dans son édition du jour.
Lundi 1er avril, ce sera au tour du conseil municipal de Corrençon-en-Vercors de valider le rachat de ces parts détenues jusqu'alors par la famille Huillier. Nicolas Batum, autre international tricolore évoluant en NBA, Marie-Sophie Obama, ancienne joueuse aujourd'hui présidente de la section féminine de l'Asvel Lyon-Villeurbanne et Ruben Jolly, président fondateur du groupe lyonnais Federaly, accompagnent Tony Parker dans ce rachat.
Vaste programme immobilier
Deux "locaux" font aussi partie des porteurs du projet : outre l'adjoint au maire de Corrençon-en-Vercors Guillaume Ruel, figure parmi les actionnaires Sébastien Giraud, un restaurateur de Villard-de-Lans qui sera chargé de l'exploitation et du personnel de la station.
Voici dix mois que les deux parties négocient la vente de la SEVLC à la société de Tony Parker, qui souhaite proposer "une offre quatre saisons", notamment au travers d'un vaste programme immobilier de "lits chauds, sans résidences secondaires", détaille Guillaume Ruel.
"On ne veut pas tout bétonner. Notre projet est tourné vers la diversification et le respect du massif. Cette station est le poumon économique du Vercors. Le but est de la faire tourner trois cents jours par an, y compris durant les périodes creuses", conclut l'adjoint au maire.