L’opération "CHU-GA 2020" est lancée au Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes. Un vaste chantier de modernisation qui s'achèvera en 2023 mais ne perturbera pas le fonctionnement des services concernés.
Tout a commencé en janvier dernier avec le déplacement de l'accès aux urgences en même temps que la condamnation de l'entrée Chartreuse.
A la Tronche, en Isère, l’hôpital Michallon construit en 1974 va subir une cure de jouvence.
Un chantier qui devrait durer 7 ans.
Parmi les opérations majeures qui sont prévues, la construction d’un bâtiment ultra-performant de 4 étages.
Au premier, seront installées "les Urgences", au second la réanimation médicale, au troisième la réanimation chirurgicale et au dernier étage les services techniques.
Le toit, servira lui d’héliport afin de prendre en charge au plus vite les patients.
"Les CHU vont avoir de plus en plus vocation à être des plateaux techniques de haut niveau" explique Jacqueline Hubert qui dirige le CHU, "et là, justement ce nouveau bâtiment sera mieux adapté à la gestion de l’urgence qui est l’ADN de notre hôpital".
Ce chantier de modernisation prévoit également la rénovation complète des blocs opératoires et la création de 31 salles d’opérations équipées des technologies les plus modernes.
Un investissement de 182 millions d'euros
Le coût total des travaux avoisinera 182 millions d’euros financés par le CHU qui ne reçoit qu’une subvention de 20 millions d’euros pour les réaliser.
Des bouleversements dans la continuité car la vie de l’hôpital ne doit pas être perturbée pendant cette phase de transformation.
Pour accompagner les usagers durant cette période, la direction de l’hôpital a lancé depuis le début de l'année l'opération "Gilets Bleus".
7 jours sur 7, 9 agents se relaient pour prendre en charge dès leur arrivée sur le site les patients, les familles et les visiteurs afin de les guider jusqu' à leur destination finale.
Un reportage de Denis Vigneau-Dugué, Didier Albrand, Alain Galtier, Virginie Muamba
Jacqueline Hubert, Directrice du CHU Grenoble Alpes; Professeur Jean-François Payen, chef du pôle anesthésie réanimation