Un important incendie s'est déclaré, ce mercredi 27 septembre, dans une entreprise de charpente située à Susville, en Isère. D'après le parquet de Grenoble, il s'agit d'un acte "criminel vraisemblablement commis lors d’un cambriolage".
Ce mercredi 27 septembre, un violent incendie s'est déclaré dans une entreprise de charpente située à Susville, en Isère. Peu après 5 heures du matin, des flammes se sont propagées dans un entrepôt de bois de près de 2 500 mètres carrés le long de la route nationale 85.
Environ 80 pompiers de l'Isère ont été appelés avant le lever du jour ce mercredi pour intervenir sur les lieux du sinistre. Des risques de propagation ont concerné plusieurs entreprises à proximité, dont un centre funéraire détenu par le même gérant que l'entreprise de charpente.
D'après le parquet de Grenoble, "il s'agit bien d'un incendie criminel vraisemblablement commis à l’occasion d’un cambriolage". Le procureur Eric Vaillant a précisé que les gendarmes de la brigade de La Mure ont été saisis de l’enquête.
Les flammes ont pu être maîtrisées en milieu de matinée après une longue opération. Aucune victime n'est à déplorer. Mais d'après le maire de Susville, Emile Buch, 40 emplois sont concernés par cet incendie. "C'est une entreprise importante pour le plateau et pour la commune", indique-t-il alors que les différents salariés devraient être placés au chômage technique.
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Un incendie criminel a touché une entreprise de Charpente à Susville (Isère) ce mercredi 27 septembre.
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©Christine Merle
"On va rebondir"
"On a été prévenu à 5 heures du matin. J'habite à dix kilomètres, le temps de sauter dans ma voiture et de descendre de la montagne, je n'ai pu arriver qu'ici et constater que nos bureaux étaient en train de brûler à 100 %", témoigne Pierre Merle, co-gérant de l'entreprise sinistrée.
"Sur les coups de 7 heures, on a pu rentrer dans les locaux des pompes funèbres pour récupérer des archives, les dossiers des familles et de l'informatique", poursuit-il avant d'indiquer qu'il s'agit d'"un impact énorme" pour son entreprise. "Mais on va rebondir", assure-t-il.