Les Isérois Geneviève Fioraso et André Vallini restent au Gouvernement

Fioraso à l'enseignement supérieur et à la Recherche, Vallini à la Réforme territoriale... les secrétaires d'Etat originaires des Alpes restent à leur place à l'issue d'un mini-remaniement. Ils siègent donc dans le Gouvernement Valls II. 

Le gouvernement Valls II comprend comme ministres de plein exercice huit hommes et huit femmes, respectant une parité totale. Najat Vallaud-Belkacem, jusqu'ici ministre des Droits des femmes/Ville/Jeunesse et Sports, devient notamment ministre de l'Education nationale, en remplacement de Benoît Hamon. Mme Vallaud-Belkacem est la première femme à occuper ce poste. Fleur Pellerin, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, devient ministre de la Culture, succédant à Aurélie Filippetti. Emmanuel Macron, ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée, devient ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, où il succède à Arnaud Montebourg.

Du côté des Alpins, André Vallini n'aura donc pas le poste de Garde des Sceaux qu'on lui attribue à chaque remaniement, il demeure secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale et pourra donc poursuivre son travail de "redécoupage" des Régions. Quant à Geneviève Fioraso, elle garde l'enseignement supérieur et la recherche. 

Jointe par téléphone, Geneviève Fioraso ne cachait pas son soulagement, "même si on m'avait dit de ne pas m'inquiéter", avoue-t-elle, "en politique, on n'est propriétaire de rien!". "Un an après la promulgation de la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche j'espérais assister à son application, c'était important pour moi. Il y a aussi un autre enjeu crucial autour de l'Espace, donc je suis satisfaite de cette confiance renouvelée."

Concernant "l'épisode" Montebourg, la secrétaire d'Etat réagit simplement par une formule: "il y a des lieux pour les débats!". "On n'est pas là pour notre ego, mais pour l'intérêt général (...) on doit se respecter les uns les autres. Ce remaniement nous prouve la rigueur morale de Manuel Valls", conclut-elle.  

 Récit Damien Borrely