Deux cusiniers alpins figurent parmi les 25 finalistes de la Coupe de France du burger. Symbole du goût américain, ce sandwich ne se cantonne plus à la restauration rapide et s'est "francisé". Le "goût des régions" est d'ailleurs le thème de cette compétition qui aura lieu le 1er avril à Paris.
Dans son restaurant grenoblois, Jean Di Caro apporte la touche finale au burger qu'il présentera lundi prochain lors des finales de la Coupe de France du burger à Paris
Cette compétition organisée dans le cadre du Salon du sandwich et du snack réunira les 25 meilleurs spécialistes français du burger sélectionnés parmi 310 participants.
Avec un sandwich baptisé "le serpolet à Dédé, le cuisinier isérois s'aventure dans le maquis des saveurs anciennes : zestes de rutabaga, chips de topinambour, salsifis en condiment, sans oublier la sauce.
"Nous avons fait infuser dans de l'huile de colza du serpolet frais et nous l'avons monté comme une mayonnaise" explique-t-il.
Excepté le steak, du boeuf charolais, tous les ingrédients sont des produits régionaux.
C'est le réglement de la Coupe de France du burger auquel participe également une jeune savoyarde, Morgane Trolez.
Elle, s'est inspirée des massifs des spécialités du Massif de la Chartreuse.
"On a voulu garder le côté local et montrer que le burger ce n'est pas seulement de la malbouffe" confie-t-elle.
Devant le jury lundi prochain, ces virtuoses du burgers auront 25 minutes pour réaliser leur recette et peut-être décrocher la Coupe du France.
Voir le reportage de Xavier Schmitt, Yves-Marie Glo, Jean-Christophe Hainaud et Azzedine Kebabti