JO 2024: Lyon et Saint-Etienne parmi les sept villes retenues pour organiser les tournois de football

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Les organisateurs des Jeux olympiques de 2024 à Paris ont bouclé leur budget. Lyon et Saint-Etienne font partie des sept villes qui accueilleront les tournois de football. Lille , qui accueillera du handball, et Toulouse sont écartées.

A l'issue d'une année agitée, les organisateurs des Jeux olympiques 2024 de Paris ont bouclé jeudi 17 décembre 2020 la dernière mouture de leur budget. Des économies ont été obtenues en réduisant le nombre de sites, dont Toulouse et Lille, écartées des tournois de football. Contrairement à Lyon et Saint-Etienne qui font partie des sept villes retenues.

"Le projet est prêt à embarquer tout un pays", s'est félicité Tony Estanguet, président du comité d'organisation Paris-2024. Depuis quelques semaines, le triple champion olympique de canoë vante "un projet renforcé" en dépit des économies réalisées. 
Du fait de la crise sanitaire et économique inédite, et de peur d'une réticence des sponsors, le comité d'organisation a décidé avant l'été de passer tout à la moulinette pour trouver environ 400 millions d'euros d'économies.
"Le sens de l'histoire, c'est de réduire le barnum", décrypte l'un des acteurs, la grande caravane des JO attirant de moins en moins de villes candidates ces dernières années. 
Depuis six mois, les négociations se sont multipliées, entre le comité d'organisation (Cojo), les collectivités locales, le Comité international olympique (CIO) et les fédérations internationales.

"Réduire le barnum"

Au final, environ 300 millions d'euros d'économies présentées ce 17 décembre. Au menu des bonnes nouvelles, explique le Cojo, des recettes supplémentaires émanant du CIO (71 millions d'euros), qui contribuent à faire passer l'enveloppe globale (sponsors, billetterie, et contribution CIO) de 3,8 à 3,9 milliards d'euros. Le remaniement de la carte de sites a permis d'économiser une centaine de millions d'euros. 

Le plus gros des changements était déjà connu, avec la suppression de deux sites temporaires, pour la natation et le volley, qui quittent la Seine-Saint-Denis pour atterrir à La Défense Arena et au Parc des expositions de la Porte de Versailles.

Seule nouveauté jeudi: la "collectivité hôte" de Toulouse est écartée des tournois de football. "Cela s'est joué à pas grand-chose", selon Estanguet. 
Sept villes sont définitivement retenues: Marseille, Bordeaux, Lyon, Saint-Etienne, Nice, Paris (Parc des Princes), Nantes. Lille, prévue aussi initialement pour le foot, accueille désormais le handball. 
Cette liste sera soumise à la Fifa en mars prochain. 

Budget sécurité en hausse

Parmi les lignes budgétaires en hausse : 100 millions en plus pour la sécurité, qui passe à 300 millions d'euros, 10 millions supplémentaires pour la cybersécurité qui passe à 17 millions d'euros. 
La hausse des dépenses est aussi liée aux quatre nouveaux sports adoubés mi-décembre par le CIO (surf, skate, escalade et breaking), pour cette édition des JO qui sera pour la première fois paritaire.
Paris-2024 a précisé le découpage de ses plus gros postes de dépenses: sites et infrastructures 840 millions d'euros, services (hébergement, logistique, sécurité....) 710 millions, ressources humaines 550 millions, développement commercial et marketing 326 millions, marque événements et cérémonies 225 millions. 

Interrogé sur la cérémonie d'ouverture, et les cérémonies en général, mises à l'étude en 2021, Tony Estanguet a répondu: "Pour le moment, c'est au Stade de France, pas de changement".  Tout en ajoutant: "Il est vraiment trop tôt pour répondre (...) on va regarder différentes options (...), tout est envisageable", au risque d'inquiéter à nouveau les élus de Seine-Saint-Denis qui tiennent mordicus à la cérémonie d'ouverture au Stade de France. 

L'année prochaine marquera aussi le lancement des chantiers d'ouvrages pérennes conduits par la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques), notamment en Seine-Saint-Denis, où des riverains font parfois entendre leur voix contre certains projets d'aménagements qu'ils taxent d'"aberration écologique". 
 

Réaction du président et du vice-président en charge du sport de la métropole de Lyon

Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, et Yves Ben Itah, vice-président en charge du sport, ont réagi dans un communiqué commun à cette information:

« Nous sommes heureux de faire partie de cette grande aventure sportive et populaire. Nous serons au rendez-vous pour faire de cet événement une vitrine de l’exemplarité écologique que nous souhaitons porter pour notre territoire.
Lyon est la capitale mondiale du football féminin grâce aux joueuses de l’Olympique Lyonnais. Les phases finales de la Coupe du monde 2019 organisées sur notre territoire ont été un magnifique succès. Nous réaffirmons notre souhait de pouvoir accueillir la finale de football féminin des JO 2024. »

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