Comme prévu, c'est une journée sans services publics ce mercredi 25 novembre, décidée par le maire de Grenoble. Objectif affiché: dénoncer la baisse des dotations de l'Etat pour les communes. L'opposition dénonce une opération "démagogique et mensongère".
Ce matin la plupart des parents rencontrés aux portes des établissements scolaires n'étaient pas particulièrement en colère contre cette décision "même si elle complique l'organisation de leur quotidien". Certains approuvent, d'autres doutent de l'efficacité de l'initiative.
Les agents communaux, eux, n'ont pas eu le choix, bien obligés de s'y plier. Ils ne sont pas en grève, mais "privés de leur fonction auprès de la population". Ils ont été conviés dans la matinée à une séance plénière au Palais des Sports par la municipalité pour que celle-ci leur explique "le sens de cette démarche".
Reportage de Florine Ebbhah & Nathalie Rapuc
Intervenants : Eric Piolle, Maire de Grenoble
Une opération de com démagogique et mensongère" dénonce le PS
Dès l'annonce de cette "journée morte", l'opposition avait réagi...sur le terrain judiciaire. Jérôme Safar, président du groupe "Rassemblement de Gauche et de progrès", autrement dit le groupe socialiste de Grenoble, avait saisi le Tribunal administratif via la procédure d'urgence, pour savoir si la décision municipale est légale. Il n'a pas obtenu gain de cause.
Ce mercredi, Jérôme Safar accuse le maire EEVL de Grenoble "d'utiliser la Ville à des fins politiciennes: Eric Piolle ne cesse de répéter qu'il s'agit 'd'un exercice démocratique et pédagogique" dénonce-t-il "alors qu'il ne s'agit que d'une opération de com, et de surcroît mensongère".
Extrait du 12/13
Jérôme Safar. Conseiller municipal PS à la mairie de Grenoble et Conseiller régional.