Que l’on soit professionnel ou amateur, quand un accident survient, comment peut être engagée la responsabilité de l’encadrant ? Sur quels critères ? Quand la justice investit la montagne, à revoir en replay.
Comment les professionnels, guides et moniteurs de ski font-ils face à la montée de la judiciarisation de leur profession ?
Comment la justice appréhende-t-elle les accidents et les avalanches, et gère-t-elle les plaintes déposées par les familles de victimes ?
Quatre skieurs décédés, l’avalanche d’Entraunes dans les Alpes du Sud au début du mois de mars relance le débat sur la responsabilité du guide de haute-montagne en cas d’accident.
Comment la justice détermine-t-elle s’il y a faute ? Et quel est l’impact de cette judiciarisation sur la pratique des professionnels de la montagne ?
Chaque accident de montagne, dans lequel est impliqué un guide de haute montagne, soulève immédiatement des questions sur sa responsabilité.
Le parquet déclenche une enquête et peut mettre en garde à vue le professionnel. La procédure peut aller jusqu’à la mise en examen, et déboucher sur un procès pénal.
Les accidents de montagne passionnant le grand public, les "affaires" sont également largement relayées par les médias.
Mais sont-elles nombreuses ? Combien de guides ont-ils été condamnés ?
D’après leur syndicat majoritaire, le SNGHM, il n’y aurait que deux ou trois poursuites au pénal par an, et très peu de condamnations.
Pour autant, cette judiciarisation de leur profession a obligé les professionnels à une profonde remise en question de leur pratique.
Les invités de l’émission :
- Alexis Mallon, professeur à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme (ENSA)
- Olivier Nagabbo, procureur au tribunal de Grenoble
- Maurice Bodecher, avocat au barreau d’Albertville
173923628