Le président du directoire de l'AS Saint-Etienne, Roland Romeyer, vise "une nouvelle qualification en Europa League", compétition dans laquelle il espère voir son équipe "progresser" après le 16e de finale atteint la saison passée.
Depuis quatre ans, l'ASSE joue l'Europe avec quatre matches en 2013-2014, huit en 2014-2015, douze la saison passée avec un 16e de finale. Le dirigeant du club espère faire mieux en Europa League. La Ligue des champions paraît difficile à atteindre, estime-t-il. Reste l'Europa League atteignable par la Ligue 1 en terminant entre la 4e et la 6e place, qualificative grâce auPSG, ou les coupes nationales où les Stéphanois ont été éliminés cinq fois par le PSG.
Pour cela, il faut un budget. Or, l'ASSE dispose de 70 millions d'euros. C'est assez peu pour pouvoir progresser, reconnaît Roland Romeyer."Ceux qui ont de gros moyens ont plus de chances de réussir. Les gros clubs européens sont dans les grandes villes. Saint-Etienne, c'est 170.000 habitants avec des moyens limités. Ce qui a été réalisé depuis cinq ans, c'est de la sur-performance.
Nous avons le 7e ou 8e budget français et nous sommes là, présents, avec une bonne image.
Mais le club a du mal à aller au-delà. " Au plan marketing, nous avons repris la gestion de notre boutique, rappelle Roland Romeyer. Nous avons acheté l'hôtel-restaurant le Chaudron vert, nous sommes propriétaires de notre siège-centre d'entraînement et de formation et avons ouvert le premier musée en France consacré à un club (130.000 visiteurs).
Pour augmenter le budget, il nous faut devenir propriétaire du stade Geoffroy-Guichard, symbole de l'ASSE, comme l'incite la loi Braillard, ce qui nous permettrait d'en avoir la gestion sept jours sur sept avec l'exploitation des loges 365 jours par
an ou d'un restaurant par exemple. Les collectivités semblent à notre écoute ".