Dans son plan d’actions régional Autisme 2014-2017, publié il y a un an, l'Agence Régionale de Santé estime à 9 000 le nombre d’enfants atteints de troubles envahissants du développement en Rhône-Alpes, soit 0,7% des moins de 20 ans. Une population à diagnostiquer et à prendre en charge.
Premier constat : le nombre de Centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) en charge du dépistage et de la prise en charge précoce progresse en Rhône-Alpes, mais reste faible (2.5% enfants de 0 à 6 ans en 2012). Il n’existe par ailleurs actuellement pas ou très peu de places spécifiques « Autisme » au sein des CAMSP.
Les statistiques montrent que élèves porteurs d’autisme sont davantage scolarisés en maternelle (20 %) que les autres enfants en situation de handicap (7 %). À l’inverse, leur scolarité en collège est moins importante que pour les autres élèves avec handicap.
De même, Alors que 37,6% des jeunes en situation de handicap, hors autisme, sont accueillis en Instituts médico-éducatifs (IME), on constate que ce pourcentage s’élève à 70% pour les jeunes atteints d’autisme dans la région Rhône-Alpes.
Décrochage scolaire
La scolarisation est considéréee comme une priorité, même si un accueil en secteur médico-social reste indsipensable. Dans ce dermier domaine, le département du Rhône souffre du plus important sous-équipement de la région, il est indispensable d'y créer des places d'accueil.
D'autant que, chez les 16-25 ans, le décrochage scolaire au collège est particulièrement fréquent, lié à des difficultés d’adaptation à la vie scolaire, plus qu’à des difficultés d’apprentissage. En Rhône-Alpes, seuls 9 % des Classes pour l’inclusion scolaire (Clis) et 4,5 % des Unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) sont dédiés aux jeunes autistes.
La reconnaissance des aidants
Des actions de formation et d’accompagnement des aidants familiaux sont déployées en région. Elles ont vocation à prévenir les risques d’épuisement et à permettre aux aidants de développer des compétences et des ressources personnelles (bonnes pratiques, administratives, etc.).
Le droit au répit fait partie intégrante du soutien aux aidants, mais l'identification de places d’hébergement temporaire est insatisfaisante tant la demande est importante.