Mercredi 9 mars, les cheminots seront en grève pour défendre leurs conditions de travail. La mobilisation s'annonce "forte", selon les 4 syndicats représentatifs (CGT, Unsa, SUD et CFDT). Du coup, la FNAUT, qui représente les usagers, monte au créneau.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Le préavis de grève court de mardi 19 heures jusqu'à jeudi 8 heures. Pour les syndicats, il s'agit d'un "avertissement" adressé au groupe public et au gouvernement au moment où se négocient les futures règles de travail (durées, repos, astreintes...) communes au secteur ferroviaire. Outre le maintien d'un cadre social de "haut niveau", les cheminots exigent des embauches en nombre suffisant, alors que des trains sont supprimés dans plusieurs régions faute de personnel, ainsi qu'une hausse des salaires.
Une grève qui tombe vraiment mal puisque c'est le jour des épreuves du prestigieux concours de l'agrégation qui concerne plus de 3.000 candidats.
La grève de trop?
La Fédération nationale des associations d'usagers des transports condamne ce mouvement qui va "pénaliser les voyageurs". "On ne défend pas un service public en l'empêchant de fonctionner", fait remarquer la FNAUT. "Le système ferroviaire français, exception notable en Europe, est à la veille d'un effondrement: explosion de la dette, dégradation générale des infrastructures et de la qualité des services, contraction de l'offre. Irresponsable et contre-productive, cette nouvelle grève ne peut que le fragiliser davantage", estime les représentants des usagers.