Le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes prévoit l'installation de portiques de sécurité à l'entrée d'une quinzaine de lycées de la région d'ici "un mois et demi, deux mois".
Des portiques de sécurité vont être installés dans une quinzaine de lycées d'Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre d'une expérimentation qui doit être généralisée à tous les établissements de la région avant la fin 2016, a annoncé jeudi 21 janvier son président, Laurent Wauquiez.
"L'objectif est d'apporter plus de sécurité dans nos lycées car aujourd'hui on a des lycées qui ne sont absolument pas protégés", a déclaré à l'AFP Laurent Wauquiez après avoir visité un établissement de Moirans, près de Grenoble. "L'objectif est de commencer sous un délai d'un mois et demi, deux mois, de sécuriser une quinzaine de lycées de la région", a ajouté le numéro deux des Républicains (LR).
20 millions d'euros pour "la protection des lycées"
L'équipement des lycées de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes était une promesse de campagne de Laurent Wauquiez lors du dernier scrutin régional qu'il a remporté en décembre. Le lycée de Moirans, qui sera établissement-pilote, sera équipé avec "un système de portiques et badges pour s'assurer que n'importe qui ne puisse pas rentrer", d'un coût d'environ 100 000 euros."Le lycée est exposé aux quatre vents, n'importe qui peut entrer. Il n'y a aucune sécurité. C'est un lycée dont le proviseur réclamait depuis des mois que des opérations de sécurité soient faites, sans qu'aucune réponse ne lui ait été apportée", a poursuivi M. Wauquiez. La commune de Moirans a aussi fait la une de l'actualité en octobre après une violente émeute de gens du voyage dont les auteurs présumés ont été mis en examen cette semaine.
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Dans un "délai d'un an", le nouveau président de la deuxième région de France souhaite "lancer la protection de la quasi-totalité des lycées de la région" avec pour objectifs la "lutte contre le trafic de drogue", contre "les intrusions d'armes à feu" ou d'éléments extérieurs, et la "protection dans le cadre de la lutte contre le terrorisme". Le coût estimé de cette mesure est de 20 millions d'euros, a précisé M. Wauquiez.
