Le choc Italie-Belgique promet des étincelles entre la défense italienne 100% Juventus Turin qui joue les yeux fermés et la star belge Eden Hazard, revenu en forme pour son entrée dans l'Euro-2016, lundi soir dans le Parc OL.
Les "Diables Rouges" belges n'ont pas souvent endossé le costume de favoris face aux Italiens de la Nazionale, mais les temps changent. Pour le premier grand choc de l'Euro-2016 à Lyon (19H00 GMT) lundi, la Belgique affronte
l'une des plus faibles équipes d'Italie de l'histoire.
Cet après-midi, l'équipe italienne s'envolrea de Montpellier vers 18 heures. Arrivée à Saint Exupéry une heure plus tard et direction le stade pour un entraînement suivi d'une conférence de presse.
Les Belges sont déjà sur place. Fragilisés en défense par les forfaits, ils penchent vers l'avant du poids de leur quatuor 100% Premier League mené par Hazard, meilleur joueur du Championnat d'Angleterre en 2015.
Les Belges sont conscients qu'il sera difficile de faire sauter le verrou italien, d'autant plus que les Diables Rouges ne sont jamais à l'aise face aux défenses regroupées, malgré le génie technique de Hazard et Kevin De Bruyne.
L'opposition de style entre deux équipes symétriques donne encore davantage de relief au tableau. Aaffaiblis en défense, les Diables rouges peuvent compter sur leur salle d'armes offensives bien garnie. Au contraire, l'attaque de l'Italie est bien émoussée, mais son château fort 100% Juventus lui donne une très solide assise défensive. Et puis l'inaltérable sens tactique italien, aiguisé par le savoir d'Antonio Conte, incite Marc Wilmots à se méfier. "On peut s'attendre à des surprises mais je peux aussi être surprenant", prévient le sélectionneur belge, qui estime que son homologue italien dispose de plusieurs solutions tactiques.