Après 48 heures de garde à vue, François Barrière, élu d'opposition Clermontois (Les Républicains) a été mis en examen samedi soir pour le viol d'une Clermontoise d'une quarantaine d'années.
Un conseiller municipal (Les Républicains) de Clermont-Ferrand,
a été mis en examen samedi pour le viol d'une Clermontoise d'une quarantaine d'années, ce qu'il nie, a-t-on appris auprès des avocats.
En garde à vue depuis jeudi matin, François Barrière, 40 ans, conseiller municipal
d'opposition et conseiller de la communauté d'agglomération clermontoise, a été
remis en liberté samedi et placé sous contrôle judiciaire. Il lui est interdit
d'entrer en contact avec la victime, rencontrée sur le site internet Meetic.
"C'était sa compagne depuis deux mois. Ils avaient des relations habituelles ensemble.
Elle prétend qu'un soir il lui aurait imposé des relations sexuelles non consenties,
ce qu'il dément totalement", a déclaré à l'AFP Me Jean-François Canis, avocat de
M. Barrière.
Me Charles Fribourg, avocat de la victime, a lui évoqué un "viol particulièrement
violent" sur la radio France Bleu Pays d'Auvergne.
"Ma cliente a été maintenue et immobilisée contre son gré, étouffée par un oreiller
et s'est vue imposer des relations sexuelles d'une rare violence totalement incompatibles
avec une relation sexuelle consentie", a-t-il décrit.
M. Barrière "tente d'expliquer les accusations de ma cliente dans le cadre d'un
chantage économique doublé d'une prétendue volonté de nuire à sa carrière politique.
Ma cliente n'a aucun problème ou difficulté financière et son agresseur s'est perdu
dans des explications fumeuses et fantaisistes", a-t-il ajouté.
Me Canis a indiqué que son client avait "du mal à expliquer les accusations",
évoquant notamment "une grosse dispute sur la nature de leurs relations", et "peut-être
une déception de sa part à elle".