Le 12 mai, lors d'une manif contre la loi El Khomri à St-Etienne, des militants avaient fait irruption dans la permanence du député socialiste J-L Gagnaire. Une échauffourée avait suivi, le responsable des Jeunesses Communistes a écopé de 8 mois de prison avec sursis pour violence sur policiers.
A l'audience, le 13 juillet dernier, l'avocat du jeune homme, jugé pour "violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique", avait plaidé la relaxe. Son client, âgé de 23 ans et présentant un casier judiciaire vierge, niait les faits.
On reprochait au responsable des Jeunesses communistes de la Loire d'avoir porté des coups de pied et de poing à 7 policiers, leur causant de 3 à 6 jours d'ITT. Le ministère public avait requis une peine de 18 mois de prison dont 15 avec sursis mise à l’épreuve.
Le Tribunal correctionnel de Saint-Etienne a rendu son jugement ce mardi : ce sera huit mois avec sursis.
Le cas de 3 autres militants, âgés de 24 à 29 ans, doit encore être examiné par la justice. Ils sont poursuivis, quant à eux, pour être entrés par effraction dans la permanence parlementaire de Jean-Louis Gagnaire. Relaxés en première instance, ils doivent être rejugés suite aux appels du parquet et du député.