Située dans la Loire, cette base nautique est touchée par une bactérie aquatique. Mais il est désormais possible d'y naviguer, en fonction du type d'embarcation.
Les mesures s'assouplissent à la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire, dont l'eau est touchée par une bactérie naturelle dangereuse pour la santé. A partir de ce mercredi 26 juillet, la baignade reste strictement interdite, mais la navigation est possible pour certaines embarcations.
Certaines embarcations autorisées
La préfecture de la Loire autorise désormais la navigation des embarcations à moteur, à rames et à voiles. En revanche, les embarcations "susceptibles d’entraîner une immersion dans l’eau" sont toujours interdites : les jets skis, les planches à voile, les pédalos et les paddles ne sont donc pas praticables sur le plan d'eau. Une distinction mal comprise par le public et certains médias, qui relaient des informations erronées. "On sait que l'arrêté est difficile à comprendre", admet Xavier Devillard, Président de la base nautique, "mais on a fait un travail très précis avec la préfecture pour permettre un maximum d'activités."
L'inhalation est sans danger
Avant cet assouplissement, l'ensemble des activités nautiques étaient interdites sur la Loire depuis le barrage de Grangent et sur toutes les communes ligériennes limitrophes au fleuve. Ces mesures avaient été prises par prévention, après la détection, le 16 juillet, de cyanobactéries dans le fleuve Loire au niveau de la commune de Saint-Victor-sur-Loire. Suite à leur analyse par l’Agence Régionale de Santé (ARS), un risque est avéré pour santé en cas d’ingestion d’eau ou d’immersion prolongée. Mais l'inhalation ne présente aucun risque, permettant d'apporter les dérogations à la navigation.
Suivi hebdomadaire
Ces bactéries aquatiques peuvent provoquer chez l’homme, des irritations de la peau, nausées vomissements, maux de tête, étourdissements, paralysie rapide des muscles et du système respiratoire, et sont toxiques pour le foie, les reins et l’appareil reproducteur. Les autorités réalisent un prélèvement par semaine au minimum, pour suivre l'évolution de la contamination, et lever les restrictions dès que possible. En attendant, ces interdictions, ainsi que celle de la consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture le long de la Loire, concernent les secteurs en amont du barrage de Grangent.