Loire : elle avait giflé la maîtresse, sa peine allégée en appel d'un an à un mois ferme

En première instance, une mère de famille qui avait giflé une maîtresse à Mably (Loire) avait été condamnée à un an de prison ferme. En appel, sa peine a été notablement réduite : douze mois de prison, dont onze avec sursis.  

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L'extrême sévérité de la condamnation en première instance avait surpris jusque dans le camp de la plaignante. Le 6 mars 2018, le tribunal correctionnel de Roanne avait condamné une mère de famille - une rom kosovare âgée de 28 ans - à 18 mois de prison dont six avec sursis, autrement dit un an "ferme" pour des faits de violence sur une institutrice. La peine avait été assortie d'une interdiction de contact avec la victime et de résidence dans la commune. 


Douze mois dont onze avec sursis 

En appel le 18 avril 2018, les juges de Lyon ont décidé de réduire la sanction : douze mois de prison dont onze mois avec sursis. La mère de famille incarcérée à la suite du premier jugement, qui comportait un mandat de dépôt, a donc été remise en liberté. Son avocat, Me Jamel Mallem, s'est bien évidemment félicité de l'arrêt de la cour d'appel, et a tenu à saluer l'extrême rapidité de la justice dans le traitement en appel de ce dossier.

"Ça commençait à devenir compliqué pour la famille de la jeune femme : le père devait gérer ses 5 enfants, dont une petite de 12 mois qui n'étant plus allaitée par sa mère se nourrissait de plus en plus difficilement, et présentait des signes d'anorexie." 


Une violence née d'un mensonge

Les faits remontent au 6 mars 2017 : la jeune mère de 5 enfants avait agressé la directrice de l'école de Mably. Elle l'avait giflée, tirant sur son écharpe et sur sa queue-de-cheval, devant les yeux des élèves et des parents. L'agression avait entraîné 3 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT) pour l'enseignante.

Devant la cour d'appel, la jeune femme a reconnu les faits nés d'un mensonge : sa fille de 5 ans - qui s'était fait une bosse à la têt e- avait dit à sa mère avoir été frappée par la maîtresse. L'enquête avait démontré le contraire.

La mère a pu retrouver sa famille, l'interdiction de résidence sur la commune de Mably ayant été levée.

 
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