Le village de Tarentaise dans le parc national du Pilat dans la Loire cherche son nouvel aubergiste. L'actuel propriétaire, enfant du pays, a décidé de changer de vie après 15 années à la tête du seul commerce du village. Des repreneurs sont vivement attendus pour garder ce lieu de vie unique
Comment maintenir la vie d'un village si le patron du seul commerce a envie de changement? C'est la difficile question qui se pose à Tarentaise, 465 habitants au dernier recensement. Grégory Blachon, ne se voit pas partir sans passer le relai.
Il explique avoir déposé une annonce de mise en vente il y a six mois car "On a besoin de se poser, de réfléchir, pourquoi pas d'ouvrir des chambres d'hôtes", raconte l'aubergiste. Le ligérien de 45 ans s'est beaucoup investi dans son auberge. Il y a 15 ans il reprenait l'affaire familiale dans laquelle il a grandi travaillé durant sa jeunesse. Des liens se sont donc créés avec une clientèle d'habitués dont il connaît les habitudes.
Cette auberge est le seul lieu de vie et de convivialité du village. Les habitants y tiennent et comptent revenir même avec un nouveu propriétaire.
Du potentiel et de la nouveauté à venir
La maire de Tarentaise, Mireille Tardy, se veut optimiste. Assise à la terrasse du Vieux Frêne elle préfère prendre ce départ avec philosophie. "C'est normal qu'il veuille partir, il a des projets. Il va nous manquer mais il y a du potentiel alors si des repreneurs arrivent ça peut être aussi une bonne chose pour la commune" positive l'élue.
L'auberge : un haut lieu de vie
Mise en vente en novembre dernier, la bâtisse et ses équipements n'ont fait l'objet que d'une seule visite. Avec le confinement, peu d'acheteurs se manifestent. Grégory Blachon, préfère cependant rester confiant et affirme qu'il ne fermera pas tant qu'il n'aura pas de repreneur. Pour le moment la saison estivale se prépare, deux serveuses ont même été recrutées et l'auberge n'est donc pas prête de fermer ses portes.