Le mari d'une jeune Nigériane de 28 ans retrouvée découpée en plusieurs morceaux, en septembre dernier, près du barrage de Soulage (Loire) a été mis en examen jeudi 17 décembre à Saint-Etienne puis écroué. L'homme, âgé d'une quarantaine d'années, originaire du Sierra Leone, "nie les faits.
Cet homme avait signalé la disparition de sa jeune compagne, en février 2014, alors que tous deux vivaient à La Ricamarie (Loire).
Présenté jeudi à un magistrat qui l'a mis en examen pour homicide volontaire aggravé, avant de le placer en détention provisoire, le quadragénaire avait été interpellé et placé en garde à vue mardi dernier, le 15 décembre, dans la région stéphanoise.
Une ordonnance de placement de l'enfant de trois ans qu'il a eu avec la victime a été prise par le parquet des mineurs de Saint-Etienne.
L'autopsie du corps coupé en plusieurs morceaux, retrouvé grâce à l'alerte donnée par des promeneurs qui avaient aperçu des sacs poubelle flottant sur le barrage de Soulage, près de Saint-Chamond, le 9 septembre dernier, n'avait pas permis l'identification de la victime. Cette dernière n'a pu être réalisé qu'à l'aide de prélèvements ADN, dans le cadre de l'enquête confiée à la police judiciaire.
Le corps, en état de décomposition au moment de sa découverte, avait semble-t-il séjourné plusieurs semaines à l'intérieur de sacs immergés dans ce barrage du massif du Pilat.
D'ailleurs, lorsque ces sacs avait été "ramené sur la berge par des sapeurs-pompiers, ils pensaient alors avoir affaire à des restes d'un animal, jusqu'à ce qu'un médecin-légiste envoyé sur place atteste qu'il s'agissait d'un être humain", indiquait à ce moment là une source proche de l'enquête judiciaire.