Ce lundi 18 novembre, le maire de Firminy (Loire) Marc petit, accusé d’agression sexuelle, a été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Il réagit vivement dans un communiqué ce mardi : "J’étais persuadé que je serai totalement relaxé". Il a décidé de se pourvoir en cassation.
C'est une employée du Conseil départemental du Puy-de-Dôme qui avait porté plainte. Elle accuse l'élu d'agression sexuelle. Elle avait déposé plainte pour des faits datant de 2016 à Istanbul, alors qu'une délégation soutenait la candidature du site Le Corbusier à l’Unesco.
L'élu ligérien, qui avait écopé d'un mois de prison avec sursis en première instance en février 2019, avait fait appel. L'arrêt de la cour d'appel a été rendu ce lundi 18 novembre, il a été plus dure qu’en première instance : Marc Petit a été condamné en appel à six mois de prison avec sursis.
"Mon avocat m’avait déconseillé de faire appel car il y avait un risque que la peine soit alourdie même avec deux courriers m’innocentant (…) J’étais persuadé que je serai totalement relaxé (…). Je suis abasourdi, ce que je subis est terrible pour moi, ma famille et mes amis."
Le maire de Firminy dénonce une enquête à charge contre lui "Dans le cadre de cette enquête, un seul président d’association de Firminy a été entendu : comme par hasard de droite et membre de la liste de la droite en 2008 et 2014 ! Un seul sur 155 présidents d’associations ! Il a fallu que je me batte pour que d’autres puissent témoigner."