Quatre lionceaux, soignés depuis un an au zoo de Saint-Martin-la-Plaine (Loire), vont rejoindre une réserve naturelle en Afrique du Sud.
Ce sont quatre lionceaux, soignés au zoo de Saint-Martin-la-Plaine, qui rejoindront des réserves naturelles en Afrique du Sud le 10 octobre prochain.
Des animaux victimes de trafics
Ces lionceaux ont été saisis en 2018 chez des particuliers qui voulait assouvir leur passion des fauves. Mais s'occuper de ces animaux ne s'improvise, et deux d'entre eux étaient déjà en très mauvais état de santé.Le zoo de Saint-Martin-la-Plaine a ainsi hébergé et secouru deux lions mâles et deux femelles. Si les mâles se portaient assez bien, les femelles présentaient de sérieux problèmes de santé.
L'une d'elle, retrouvée dans un garage à Marseille dans un état très inquiétant à l'âge de trois semaines, était mal nourrie. Mal nourrie, elle présentait un ventre disproportionné et des ulcères aux yeux.
Quant à la deuxième femelle, Thea, déposée devant le zoo d'Amnéville (Moselle) à l'âge de trois mois, elle présentait un pelage clairsemé, un glaucome et des pattes avant déformées.
Aujourd'hui, ces animaux n'ont plus de séquelles et sont prêts pour un nouveau voyage.
Transférés dans une réserve naturelle
Les quatre lions vont rejoindre une réserve naturelle en Afrique du Sud, avec de grands espaces, mais continueront à être nourris par l'homme. "Ils sont trop imprégnés de l'homme" nous dit Jean-Christophe Gérard, vétérinaire au zoo de Saint-Martin-la-Plaine, "Ils ne peuvent pas revenir dans la nature et se nourrir seuls, ils s'approcheraient trop près des humains et prendraient beaucoup de risques pour leur vie."
Une association pour sauver les animaux
C'est l'association Tonga, du nom d'un hippopotame sauvé en 2007, quis'est occupée de soigner ces lionceaux. Créée en 2008 par le zoo de Saint-Martin-la-Plaine, cette association a sauvé 400 animaux en 11 ans selon Jean-Christophe Gérard.