Le peuple Vert a dignement fêté ses héros de légende

Près de 8.000 personnes étaient rassemblées, jeudi à Saint-Etienne pour fêter, avec leurs héros de l'époque, le quarantième anniversaire de l'épopée des Verts et la finale de la coupe d'Europe, perdue contre le Bayern Munich, à Glasgow, le 12 mai 1976.
 

Ils étaient tous là, de Ivan Curkovic à Oswaldo Piazza, les frères Hervé et Patrick Revelli, Jacques Santini ou Jean-Michel Larqué, Dominique Rocheteau ou Christian Lopez, heureux de se retrouver et, une fois montés sur une estrade dressée en centre-ville, acclamés par les supporteurs toutes générations confondues, de Saint-Etienne ou d'ailleurs en France.Seul absent: Robert Herbin, l'entraîneur emblématique, âgé de 77 ans. 

En revanche, Jacques Monty était bien là. L'auteur du tube de 1976 "Qui c'est les plus fort évidemment c'est les Verts", devenu depuis l'hymne du club, a chanté avec la foule et les joueurs avant que des concerts ne clôturent la soirée."Il reste tous les beaux matches, les buts, les remontées incroyables sur les matches aller et retour. C'est notre club de coeur et c'est important pour nous de fêter cet anniversaire car Saint-Etienne a été le premier à atteindre la finale de la coupe d'Europe (en fait Reims en 1956, ndlr)", dit Joël, 62 ans, écharpe, casquette et survêtement verts, venu avec son épouse, de Corbeil (Essonne).Il sera encore là samedi dans le Chaudron pour soutenir l'ASSE contre Lille dans sa quête de la 4e place de la Ligue 1.

Simon, 18 ans, originaire du Nord, qui n'a vécu l'Epopée qu'au travers des vidéos visionnées sur internet, se déclare "très impressionné par le talent des joueurs" de 1976. "Suivre cela à la TV devait être magnifique. Cela l'est déjà sur YouTube où j'ai vu tous les matches en intégralité. Voir les anciens, c'est un rêve d'enfant même si l'issue de la finale est un peu triste", poursuit-il encore.Supporteur contemporain, il espère maintenant voir les Verts qualifiés pour la quatrième année consécutive en Europa league "afin d'espérer voir l'équipe gagner cette coupe d'Europe", revivre les moments magiques vécus par ses aînés, il y a quarante ans.

"On retrouve, ces derniers temps, de plus en plus l'ambiance qui a fait la légende du Chaudron", estime Simon.Pour son ami, Maxime, de Picardie et vivant désormais à Saint-Etienne, pour l'amour des Verts... et de son épouse stéphanoise, l'ASSE "est un club mythique".Il a attrapé le virus grâce à ses parents et grands-parents, fans eux aussi, qui lui ont relaté les exploits de l'équipe.



- Toute la France était verte - 


"J'ai eu la chance de visiter le musée, de ressentir cet engouement, c'est incroyable",témoigne-t-il, respectueux et heureux également d'acclamer les héros de 1976."Mon petit frère est venu et nous serons au stade samedi pour leur rendre encore hommage. Ce sera vraiment bien. A Saint-Etienne, on est proche des joueurs avec un esprit que l'on ne retrouve pas forcément ailleurs", estime-t-il.

A 56 ans, Thierry est, quant à lui, président de la section N.146, des supporteurs associés, celle... de Lyon.Jeune, il était supporteur de l'OL, le grand rival régional, avant de passer de l'autre côté après avoir assisté, emmené par un cousin, à un match au stade Geoffroy-Guichard, à partir de 1974 contre le Sporting Portugal puis la plupart de ceux de l'épopée et notamment "celui du Dynamo Kiev".

"C'était un immense souvenir de supporteur. C'était une période inoubliable et nous avions envie de nous remémorer tous ces bons souvenirs. Toute la France était verte à l'époque et il n'y avait pas toutes ces retransmissions télévisées. On regardait le match du mercredi et c'est ce qui a fait toute la popularité des Verts", conclut-il, lui aussi, écharpe verte et blanche au cou.
Près de 8.000 personnes étaient rassemblées, jeudi à Saint-Etienne pour fêter, avec leurs héros de l'époque, le quarantième anniversaire de l'épopée des Verts et la finale de la coupe d'Europe, perdue contre le Bayern Munich, à Glasgow, le 12 mai 1976.




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