Des goëlands fraîchement débarqués dans le roannais ont pris leurs quartier sur le toit du centre technique municipal. Déjections, bruit, menace de prolifération, la mairie a décidé de prendre les choses en main et de les effaroucher. L'objectif : qu'ils retrouvent le littoral rapidement.
C'est une nuisance plutot inattendue à laquelle est confrontée la ville de Roanne : les goëlands. Même si la cité est dotée d'un port de plaisance, elle ne d'attendait pas à voir débarquer en centre-ville ces volatiles communs sur le littoral, mais dont la présence durable au coeur de la Loire est une relative nouveauté.
Déjections, cris et menace de prolifération
Faut-il y voir un effet du réchauffement climatique ? Mystère, en revanche les nuisances elles sont très visibles : déjections et cris stridents.
Et l'élu chargé de l'environnement, Romain Bost, d'expliquer que lors d'un séminaire sur "les animaux en ville" à Nice en novembre 2018, il avait été particulièrement sensibilisé à la menace de prolifération.
Car le goëland peut devenir franchement pénible, voire agressif avec les petits animaux, en cas de pénurie de nourriture.
Effaroucher les goëlands comme les étourneaux
Et comme les poissons sont rares en centre ville de Roanne, les volatiles ont une certaine tendance à aller se servir dans les poubelles. Autant de raisons qui ont poussé la ville à prendre des mesures.
Elle a donc décidé de procéder à une campagne d'effarouchement, comme on peut le faire avec les étourneaux. L'idée est de faire du bruit en tirant des fusées près du lieu où ils nichent pour rendre leur séjour désagréable, et leur fuite souhaitable.
C'est un technicien du service environnement qui opére donc depuis le 25 février et ce jusqu'en juin prochain, date à laquelle la commune espère avoir réussi à bouter les goëlands hors de ses frontières.