SMB est spécialisé dans les produits spécifiques en maille. Equipée de machines à tisser traditionnelles, la PME est à la pointe du tricotage de tissus techniques.
Alexandre Saunier est un passionné de métiers à tricoter. La TPE familiale, créée en 1992, en compte 140, Tous en état de fonctionner. Certaines machines sont imposantes et datent du XIX et du XXe siècles. Ces équipements permettent à l'entreprise d'être à la pointe du tricotage et du tissage de produits en maille.
Un parc de machines exceptionnel
On pourrait dire qu'Alexandre est tombé dans le tricotage tout petit. Avec son père qui a créé la société, il s'est mis en quête de machines à tisser traditionnelles tout jeune pour développer de nouveaux modes de fabrication. Ainsi, il a acquis la plus grande machine à tisser d'Europe qui date des années 1970. On peut quasiment entrer à l'intérieur. Elle provient de Thizy, la capitale de la couverture il y a encore quelques années. "On espère refaire de très jolis produits, pour les hôpitaux notamment. C'est une rolls".
Aujourd'hui, il doit élargir le champs de ses recherches à l'étranger comme en Pologne ou en Roumanie pour continuer à enrichir sa collection.
Une recherche permanente
Dans ses ateliers de Pontcharra-sur-Turdine (Loire), la PME fabrique des kilomètres de tissus techniques en kevlar ou carbone pour l'industrie, en coton ou polyester pour des couvertures, des polaires, pour les pompiers, la gendarmerie, ou les hôpitaux... soit au total 32 secteurs d’activité distincts. "Notre maitre-mot c'est être souple et ne pas se fixer de barrières ou de limites" explique le jeune entrepreneur qui est toujours à la recherche de nouveaux précédés pour satisfaire les demandes de ses clients ou créer de nouveaux produits avec ses "vieilles machines".
"On est multi-casquette. On fait à la fois du développement et de l'aide à la production" renchérit Christophe Ardouin, directeur commercial SMB. Deux équipes fonctionnent sur de grandes amplitudes horaires pour répondre au marché et à la pression des commandes qui doivent parfois se faire en urgence. Chacun est très polyvalent.
Par exemple, au début de la crise covid, les personnels ont travaillé 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 pendant 3 mois et demi pour fabriquer le tissu pour 60 millions de masques. "Ce fut sacré challenge et une fierté" précise Alexandre Saunier.