Soupçon de viol lors d'un jeu entre mineurs près de Roanne : une confrontation doit avoir lieu

Fin septembre, le père d'une adolescente de 14 ans a déposé plainte pour viol. Des faits commis, selon la jeune fille, lors d'un jeu de gages connu : "Action ou vérité". Les faits se seraient déroulés à la MFR de Vougy, près de Roanne. Deux garçons du même âge ont été placés en garde à vue mardi 14 novembre. La garde à vue a été levée en fin d'après-midi.

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Le 26 septembre dernier, tout a commencé par un jeu de gages entre quatre adolescents du même âge dans les toilettes de la Maison familiale rurale de Vougy, près de Roanne. Ils conviennent lors de ce jeu que les filles pratiqueraient une fellation sur les garçons. "Mais deux jours après la révélation des faits, l'établissement alerte les parents. Le père d'une des deux jeunes filles porte plainte auprès de la gendarmerie", indique le procureur de la République. L'adolescente a expliqué qu'elle aurait été forcée à pratiquer cet acte sexuel.

Une enquête a été diligentée par le parquet de Roanne. Menées par la brigade de recherches de Roanne, les investigations ont abouti, ce mardi 14 novembre, au placement en garde à vue de deux adolescents.

Pratique sexuelle consentie ?

Le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini est revenu sur les déclarations des deux adolescents mis en cause : les deux garçons ont déclaré qu'ils avaient bien procédé au jeu avec les deux jeunes filles, mais que ces dernières étaient consentantes pour pratiquer cet acte sexuel. La deuxième jeune fille présente lors des faits n'a d'ailleurs pas porté plainte. 

Aux déclarations des deux mis en cause s’ajoutent des captures d’écran révélant des échanges explicites et des photos retrouvées sur le téléphone de la jeune fille qui déclare avoir subi un viol. Un téléphone retrouvé récemment par le père de la jeune fille, précise le procureur.

La pratique sexuelle a-t-elle été consentie ? "D'après les premiers éléments, les déclarations des deux jeunes, et surtout les captures d'écran retrouvées dans le téléphone, on pourrait penser qu'elle était consentante," avance le procureur de la République.

La garde à vue des deux adolescents a été levée par le parquet ce 14 novembre en fin de journée. Les deux garçons ont été remis en liberté. Mais l'affaire suit son cours pour l'instant. Une confrontation, qui n'a pas pu avoir lieu ce mardi, est également prévue prochainement entre les différents protagonistes. Elle devrait être organisée dans le courant de la semaine prochaine.

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