11 jours que des agents de la métropole chargés du ramassage des ordures sont en grève. Les négociations avec la métropole de Saint-Etienne n’avancent pas alors les grévistes vont poursuivre leur action.
Des sacs débordent des poubelles, d’autres jonchent le sol. À Saint-Etienne, les ordures continuent de s'étaler dans la ville. Des agents de la métropole chargés du ramassage sont en grève depuis 11 jours. 70% des effectifs selon les grévistes.
Dans la Loire, ces grévistes se mobilisent contre la réforme des retraites et demandent de meilleures conditions de travail. Pour l’instant, les négociations avec la métropole de Saint-Etienne sont au point mort. Les grévistes l’assurent : ils continueront la grève jusqu’à obtenir gain de cause.
Des négociations qui n’avancent pas
Si les agents ont été reçus par la métropole jeudi et vendredi derniers, difficile pour les deux parties de trouver un accord. Les agents parlent d'un “marathon de négociation”, dans un communiqué du 8 avril.
“Le droit à la grève est un droit constitutionnel, nos demandes pour l’amélioration de nos conditions de travail sont absolument légitimes et les conséquences de notre mouvement sur la population stéphanoise sont désastreuses, vous l’aurez constaté”, détaillent les grévistes avant d’ajouter “nous sommes persuadés aujourd’hui que vous jouez le pourrissement du conflit en misant sur la peur et la précarité, puisque vous utilisez abondamment les CDD pour assurer par les non - grévistes les quelques tournées subsistantes”.
En ce lundi de Pâques, jour férié et rémunéré double, pas question pour les grévistes de lâcher la mobilisation. Ils entendent bien poursuivre leur action.
La métropole estime avoir répondu
De son côté, la métropole qui a aussi répondu via un communiqué estime avoir en partie répondu aux revendications. “Accord pour un renforcement du nombre de tournées par rapport au projet initial, vérification de la baisse de la quantité d’ordures ménagères durant le 4ème trimestre 2023, bilan début janvier 2024 pour confirmer ou adapter le nombre de camions prévus chaque jour et engagement d’une réflexion autour de l’allongement des Contrats à durée déterminée justifiant d’une ancienneté de plus d’un an”, a annoncé la métropole.
Concernant les autres demandes, “nous n’avons pas donné suite compte tenu de leur caractère disproportionné”, précise-t-elle. Les discussions devraient se poursuivre mais aucune date n'a pour l'heure été communiquée.
Un point entre les grévistes est prévu ce mardi 11 avril pour décider de la suite du mouvement mais il ne sera pas question pour les agents de stopper la grève.