Le projet d'A45, entre Lyon et Saint-Etienne, peut-il être le prochain grand projet, abandonné par le gouvernement après celui de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes ? Bizarremment, les défenseurs du projet d'autoroute, tout comme les contestataires, se montrent confiants dans leur combat respectif.
L'abandon du projet d'aéroport de Notre Dame-des-Landes est un bon signe. C'est ce que pensent aujourd'hui l'ensemble des acteurs, défenseurs et contestataires réunis, d'un autre grand projet d'aménagement du territoire, entre Lyon et Saint-Etienne : le projet d'autoroute A45.
Pour les opposants à la construction de cette portion d'autoroute d'une cinquantaine de kilomètres, l'abandon de Notre-Dame-des-Landes est un bon présage, dans le sens où cela montre qu'une mobilisation citoyenne peut porter ses fruits.
Bizarrement, il n'y a pas, non plus, de réelles inquiétudes du côté des défenseurs du projet d'A45. Largement soutenu par le monde économique, la Région et des élus de tous bords, le projet s'inscrit, selon eux, dans une problématique de vie quotidienne. Un enjeu qui fait partie des priorités du gouvernement.
Un conseil d'orientation des infrastructures est prévu pour la fin du mois de janvier. En attendant, le ministère des Transports confirme qu'aucun contrat de concession, ni avec Vinci ni avec une autre société, n'a été signé à ce jour.