Leur interpellation a eu lieu dans la soirée de ce vendredi 27 avril, dans le centre-ville de Saint-Etienne. Quatorze militants et sympathisants de l'Action française ont été placés en garde à vue. Quatre d'entre eux ont été présentés au Parquet ce samedi pour participation à un attroupement armé.
Quatre membres de l'Action française, dont un mineur, étaient porteurs de poings américains et de matraques télescopiques. Ils ont été présentés au Parquet de Saint-Etienne, dans l'après-midi de ce samedi 28 avril, pour "participation à un attroupement armé".
Selon nos confrères de France Bleu Saint-Etienne Loire, à l'issue de leur présentation au procureur, le mineur sera convoqué devant le tribunal pour mineurs de Moulins (Allier), sa commune d'origine. Les trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire et seront convoqués devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne
En tout, ce sont quatorze militants et sympathisants de l'Action française, qui ont été placés en garde à vue la veille au soir. Des interpellations, en marge du lancement d'une section locale du mouvement nationaliste et royaliste, et de l'organisation parallèle d'une contre-manifestation par des anti-fascistes.
D'un côté, ce vendredi 27 avril, l'Action française organisait donc une réunion et une conférence dans un hôtel du centre-ville de Saint-Etienne, dans la Loire. Le rendez-vous avait été placé sous haute surveillance. Une soixantaine de policiers ont été mobilisés pour empêcher les "antifas" d'atteindre l'hôtel où le président du comité directeur et membre du bureau politique de l'Action française, Stéphane Blanchonnet, s'apprêtait à donner une conférence.
De l'autre, une centaine d'anti-fascistes organisaient une contre-manifestation avec pour objectif, d'empêcher la création de cette section locale de l'Action française. Pour éviter que les deux groupes ne se rencontrent, la police a du exfiltrer de l'hôtel stéphanois les membres de l'Action française présents.
Outre les quatre membres présentés au Parquet, les dix sympathisants du mouvement proche des milieux nationalistes et royalistes, qui "portaient des bâtons", ont été remis en liberté ce 28 avril, après un rappel à la loi.