Ils étaient nombreux à rejoindre les rangs des associations caritatives pendant la période de confinement. Mais avec la reprise d'activités, les bénévoles se font désormais plus rares. Exemple : à la Société Saint-Vincent-de-Paul du sud de la Loire.
Maxime Varagnat, étudiant de 23 ans, a revêtu pendant les deux mois de confinement, la tenue des bénévoles de la Société Saint-Vincent-de-Paul. Mais voilà, il va reprendre les cours et le travail, et ne va plus avoir de disponibilité pour renforcer les rangs de ce réseau de charité qui apporte une aide matérielle, financière et alimentaire aux personnes en grande précarité.
L'association recherche une quinzaine de bénévoles sur Saint-Etienne
Avec le départ de Maxime et des autres bénévoles de cette période confinée, l'association s'inquiète. Elle risque désormais de manquer de bras. Surtout que les habituels aidants, des retraités plutôt âgés, ne souhaitent pas revenir tant que plane la menace du Covid-19.
Dans le centre Ozanam de la SSVP à Saint-Etienne, le président départemental de l'association caritative fait ses comptes :
Ici, on avait 28 bénévoles qui nous avaient rejoint. Mais une vingtaine vont se retirer pour reprendre leur travail. Cela va devenir problématique. (M. Zanoguera)
La Société Saint-Vincent-de-Paul de la Loire Sud lance donc un appel à toutes les bonnes volontés pour venir en aide à des bénéficiaires, dont le nombre ne cesse de grimper.
Elle recherche une quinzaine de nouveaux bénévoles pour confectionner et distribuer des colis alimentaires, avec une disponibilité d'une demi-journée par semaine. Dans l'agglomération stéphanoise, l'organisation caritative accompagne un millier de familles en difficulté.