Entre des températures de plus en plus élevées et la crise du Covid, le nombre de demande de piscine privée a explosé en 2021. Un constructeur de piscine installé près de Saint-Etienne dans la Loire, enregistre une augmentation de 50% de son activité.
"C'est un vrai rêve de gosse qui se réalise." Olivier Richard a le sourire aux lèvres. Des ouvriers sont en train de construire une piscine dans son jardin. Un souhait qu'il fomente avec sa petite famille depuis le premier confinement qu'ils ont passé dans un appartement. "On sort du confinement dans un appartement et on s'est dit : on s'achète une maison avec un extérieur. Comme ça, on fait la piscine en même temps. C'était une évidence pour nous," raconte-il. Coût de l'opération : 30 000 euros pour la piscine tout équipée et la même somme pour l'aménagement du terrain.
David Gaillard, le concessionnaire pisciniste à qui Olivier Richard a décidé de faire confiance, explique qu'il a de plus en plus de clients du fait de la crise sanitaire. "Les gens ont eu du temps pour penser à leur projet. Inévitablement, ils se sont recentrés sur la famille proche, le bien-être à la maison avec une piscine. D'autant plus que c'est devenu un bien accessible aujourd'hui", analyse celui qui explique avoir connu une augmentation de 40% de sa clientèle.
Le secteur en très grande forme
Un discours que tient également Jean-Louis Desjoyeux, le PDG de l'entreprise éponyme. Il explique avoir, en 2021, eu une augmentation de +50% de son activité "alors que d'habitude on est plus sur + 10 ou 20%." Une hausse qu'il attribue au Covid, mais aussi au réchauffement climatique.
Sans problème d'approvisionnement, les feux sont au vert chez le leader mondial de la construction de piscine. "On a une ligne de production qui peut produire jusqu'à 20 000 piscines par an", explique Jean-Louis Desjoyeux. Transformation du polypropylène, moulage des bassins jusqu'au mobilier et aux carreaux de terrasse, tout est conçu dans son usine près de Saint-Etienne dans la Loire. "Nous allons investir entre 10 et 12 millions d'euros pour augmenter nos capacités de production", poursuit-il.
En attendant, Olivier Ricard ne pourra pas profiter tout de suite de sa piscine. 3 à 4 mois sont nécessaires entre le premier coup de pelle et le premier plouf.