Huit conductrices ont été violemment agressées, sur le territoire d'une même commune : Riorges dans la Loire. Les agressions se succèdent depuis un mois, selon le parquet de Roanne. Un homme attaque ces femmes au volant, pour de l'argent, et parfois sous la menace d'un couteau.
Cette affaire d'agressions en série à Riorges, dans le département de la Loire a pris de l'ampleur depuis le 16 décembre 2020. "Un palier très grave a été franchi mercredi dernier, car l'individu, qui semble toujours être le même, s'est ensuite fait conduire par sa victime à l'écart de la vue pour la violer", a indiqué à l'AFP le procureur de la République, Abdelkrim Grini.
Une huitième plainte pour extorsion sous la menace a été enregistrée par la police, ce lundi 21 décembre. La victime, une jeune femme a été agressée alors qu'elle était en voiture, vers 7h00 du matin, en route pour son travail. Selon le parquet de Roanne, près d'une dizaine de conductrices ont subi le même sort.
"Sentiment de toute puissance et d'impunité"
"Cagoulé et ganté, parfois porteur d'un couteau de cuisine, il agit systématiquement une fois la nuit tombée ou avant le lever du jour", a précisé le patron du parquet roannais qui invite à la prudence les conductrices circulant sur ce secteur, en leur demandant notamment de verrouiller les portières de leur véhicule.
!!! Attention !!!
— Pri (@pcpriscillia) December 19, 2020
Suite à un acte criminel, je souhaite mettre la population roannaise en alerte, notamment les femmes. Un dangereux individu monte dans la voiture de ces dernières, cagoulé, avec des gants et un modificateur de voix. Il les force à retirer de l'argent
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L'individu, apparemment jeune et sportif, a échappé à la police à deux reprises, selon l'AFP.
Nous mettons tous les moyens à notre disposition pour identifier et interpeller cet homme qui a visiblement un sentiment de toute puissance et d'impunité, en commettant deux à trois tentatives d'agression par semaine" sur la commune de Riorges.
"Pas de psychose"
Interrogé par l'AFP, le maire socialiste de Riorges, Jean-Luc Chervin, a demandé à ses concitoyens de ne pas "tomber dans la panique concernant ces faits avérés pour lesquels des moyens importants sont mis en oeuvre".
Le premier édile se veut rassurant. "Bien que l'information qui circule sur des réseaux sociaux est, comme souvent, amplifiée, il n'y a pas de psychose dans la population", a-t-il indiqué à l'agence de presse.