L'audience s'était déroulée le 11 octobre dernier à Lyon. L'arrêt de la cour d'appel de Lyon a été rendu ce lundi 18 novembre en début d'après-midi. Le maire de Firminy Marc Petit, accusé d'agression sexuelle, avait fait appel de sa condamnation en première instance. Il a été condamné en appel.
En février 2019, le maire de Firminy, Marc Petit avait été condamné en première instance par le Tribunal correctionnel de Saint-Etienne. C'est une employée du Conseil départemental du Puy-de-Dôme qui avait porté plainte. Elle accuse l'élu d'agression sexuelle. Elle avait déposé plainte pour des faits datant de 2016 à Istanbul, alors qu'une délégation soutenait la candidature du site Le Corbusier à l’Unesco. L'élu ligérien, qui avait écopé d'un mois de prison avec sursis et 2500 euros de dommages et intérêts à la victime, niait catégoriquement les faits. Marc Petit avait fait appel.
Le procès en appel à Lyon
A l'audience de la cour d'appel de Lyon le 11 octobre dernier, le parquet avait requis 8 mois de prison avec sursis et une inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes, à l'encontre du maire de Firminy. L'avocat de l'élu a plaidé la relaxe. L'arrêt de la cour d'appel a été rendu ce lundi après-midi, 18 novembre.
En appel, six mois de prison avec sursis pour l'élu ligérien
Marc Petit a été condamné en appel à six mois de prison avec sursis. Il devra en outre verser des dommages et intérêts à la victime, à hauteur de 4000 euros. Il est également condamné à verser la somme de 2000 euros au département du Puy-de-Dôme. Toutefois, son nom ne sera pas inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Figais).