Marc Petit écope d'un mois de prison avec sursis et 2500 € de dommages et intérêts. Une employée du Conseil départemental du Puy-de-Dôme avait déposé plainte pour des faits datant de 2016 à Istanbul, alors qu'une délégation soutenait la candidature du site Le Corbusier à l’Unesco.
Marc Petit, a été jugé coupable d'agression sexuelle et condamné à un mois de prison avec susrsis, une condamnation qui ne sera pas inscrite au casier judicaire. Il devra également verser 2500 € à la victime au nom du préjudice moral et 2000 € de dommages et intérêts au Département du Puy-de-Dôme.
Le maire communiste de Firminy, avait comparu le 24 janvier dernier devant le Tribunal correctionnel de Saint-Etienne. Le procureur de la République de Saint-Etienne avait alors requis douze mois d'emprisonnement avec sursis, 2.000 euros d'amende et un stage de prévention du sexisme.
Confronté à son accusatrice, l'élu avait persisté dans ses dénégations, ayant une toute autre interprétation des gestes dénoncés par son accusatrice.
L'élu nie l'agression sexuelle
A la mi-juillet 2016, l'élu ligérien se trouvait en Turquie pour défendre le classement du site Le Corbusier au Patrimoine mondial de l'Unesco. Une délégation auvergnate était également présente pour porter une autre candidature, celle de la chaîne des Puys.Les faits se seraient déroulés alors que les délégations se trouvaient confinés dans le centre des Congrès d'Istanbul en raison d'une tentative de coup d'Etat. Employée au service communication du Département du Puy-de-Dôme, la quadragénaire avait porté plainte pour agression sexuelle dès son retour en France.
L'avocat de Marc Petit, Me André Buffard, minore les faits. Il évoque "un propos, un regard, un frôlement et une tentative de baiser volé", et conteste la qualification d'agression sexuelle.