Depuis le début de l’année, deux photographes stéphanois travaillent sur un projet artistique visant à promouvoir l’image du bassin stéphanois. Pour ce faire, ils utilisent la technique du light painting.
Théo Solaesa a commencé la photographie il y a 6 ans. De son propre aveu, il n’est pas doué avec les logiciels de retouche et n’aime pas rater une photo. Du coup, plutôt que de modifier les images, il a décidé de les créer grâce à la technique du light painting. Cette pratique consiste à produire des œuvres photographiques à partir de sources lumineuses (lampes de poche, bougies, laser etc.). Grace à un long temps d’exposition, ce jeune photographe indépendant fige le dessin créé par la lumière en mouvement. Théo Solaesa souhaite développer son activité et aimerait sillonner les routes du département pour partager son savoir-faire. Il vient de lancer une campagne de financement participatif pour créer un studio photo ambulant dans une caravane.
Une expo pour défendre Saint-Etienne
En attendant, depuis le début de l’année, le jeune homme travaille avec une autre photographe : Nadine Eyraud. Le projet de ces deux artistes stéphanois est soutenu par l’association Saint-Etienne en Partage et s’intitule #Quartierslumineux. Il fait suite à la déclaration de Laurent Wauquiez sur RTL le 29 octobre 2017 concernant « les quartiers perdus de la France » (en référence à Saint-Etienne et Firminy). Jusqu’en juin 2018, les photographes vont donc réaliser une série valorisant le bassin stéphanois en utilisant le procédé du light painting. Une session a été organisée dans la galerie reconstituée du Musée de la Mine. Deux expositions sont prévues en juin à Saint-Etienne puis les 7 et 8 juillet à Marols.
Le reportage de France3 Loire