Ce mercredi 15 mars, le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, se rend à la maison d'arrêt de Saint-Étienne, pour échanger avec les personnels et les organisations syndicales. L'occasion de faire le point sur la profession de surveillant pénitentiaire et de tordre le cou aux clichés.
Les tâches et missions du surveillant pénitentiaires sont multiples. Le métier de surveillant ne se limite effectivement pas à ouvrir et fermer des portes. Il s'agit aussi pour le personnel d'acccompagner chaque détenu vers son activité du jour, la promenade, les cours de français, les audiences ou encore à l'infirmerie. La fouille et la sécurité des bâtiments font aussi partie des tâches du surveillant pénitentiaire. Mais le métier est méconnu et la profession pâtit de l'image des "séries américaines", comme l'explique Audric, surveillant depuis six ans et actuellement en poste à la prison de la Talaudière. La maison d'arrêt de Saint-Etienne compte 480 détenus.
Le métier reste difficile. Le turn-over est important et les besoins sont immenses. A Saint-Etienne, ce sont 11 postes qui sont vacants rien qu'ici à la prison de la Talaudière. L'administration pénitentiaire recrutera cette année 2500 personnes en France.
le reportage de C.Exbrayat, C.Dol-Damiron, LM.Sage