Jean-Claude Tissot, sénateur de la Loire, prend Emmanuel Macron au mot. Face au Congrès, le président de la République a déclaré qu'une réorganisation de l'Etat passait par plus de présence sur les territoires. Résultat : l'élu ligérien réclame un moratoire sur la fermeture de quatre trésoreries.
Renaison et Saint-Symphorien-de-Lay dans le Roannais, Bourg-Argental dans le Pilat, Saint-Bonnet-le-Château et dans le Forez. Dans ces quatre communes du département de la Loire, les trésoreries dites de proximité doivent fermer. Cela est programmé dans le cadre de la réorganisation des services déconcentrés de la Direction générale des Finances Publiques.
Sauf que plusieurs déclarations récentes conduisent Jean-Claude Tissot, sénateur de la Loire, à réagir ce 18 juillet par voie de communiqué.
Première déclaration : celle du ministre de l'Action et des Comptes publics qui le 11 juillet dernier a annoncé qu’il "allait réimplanter dans les régions une partie des services de Bercy qui sont actuellement en Île-de-France et, dans les territoires ruraux et péri-urbains, ceux qui sont dans les métropoles".
Deuxième déclaration : celle du président de la République qui, devant le Congrès, a évoqué "la réorganisation de l'Etat signifiant plus de présence sur les territoires".
Pour Jean-Claude Tissot, l'occasion est toute trouvée pour dénoncer la fermeture des quatre trésoreries de proximité dans le département de la Loire. L'élu du Parti Socialiste estime que "la déconcentration de proximité ne doit pas rester à l'état de slogan", que "tout doit être fait pour maintenir l'accessibilité et la qualité des services publics au bénéfice des usagers".
Par conséquent, Jean-Claude Tissot réclame un moratoire et demande la suspension immédiate des fermetures des quatre trésoreries locales.