La marque d'habillement féminin Mado Marcel, de l'entreprise éponyme implantée à Neaux, était en liquidation judiciaire. Mais c’est finalement Univertex, une société drômoise, qui va reprendre une partie du spécialiste de l’habillement.
Deux offres de reprise mais un seul gagnant. En liquidation judiciaire le groupe de textile Mado Marcel implantée à Neaux dans la Loire était menacée de disparaître.
Avona, implantée dans le Beaujolais et Univertex dans la Drôme étaient candidates pour reprendre une partie du groupe Mado Marcel.
Ce vendredi 15 juillet, le tribunal de commerce de Roanne a retenu la proposition d’Univertex. L’entreprise drômoise va donc reprendre deux marques sur les trois (Minsk et CBK) et s’engage à conserver huit salariés essentiellement des commerciaux alors qu’Avona proposait de garder presque la moitié des 77 salariés.
La juridiction déclare dans son jugement, dont l'AFP a obtenu copie, l'offre d'Avona "irrecevable car soumise à deux conditions suspensives non levées".
Déception d'Avona
Sébastien Pagani, dirigeant d'Avona, basée à Gleizé (Rhône), a exprimé sa "grande déception" concernant cette "décision inattendue car nous avions levé" mercredi "nos conditions suspensives relatives à la date de la fermeture des magasins non-repris et celle qui concernait les modalités de reprise du siège".
Le chef d'entreprise, qui proposait de conserver 34 des 76 derniers salariés, a indique qu'il allait désormais s'efforcer de racheter auprès du liquidateur les marques "Mado Sister" et "Mado et les autres", ainsi que les stocks d'articles correspondants, pour lesquels il était le seul candidat déclaré.
Créée en 1992, Mado Marcel comptait près de 200 personnes. Une partie des 76 derniers salariés travaillaient au sein des 34 boutiques en propre de l'enseigne de prêt-à-porter féminin.