Thierry est un collectionneur d'objets ayant appartenu à la gendarmerie. Cet ancien militaire amasse des milliers d'objets : képis, uniformes, miniatures dans son garage, dans la Loire. Il espère pouvoir ouvrir sa caverne aux visiteurs prochainement.
Quand il ouvre la porte de son garage, on plonge dans une autre époque. Des uniformes, des livres, des képis, se côtoient sur les étagères. Thierry est agent de sécurité de la voie publique, après avoir passé 20 ans dans la gendarmerie.
À 60 ans, il reste marqué par ses années de militaire. Il voue un culte particulier à tout ce qui se rapporte à l'institution. Depuis 1996, il accumule les objets. Près de 6000 pièces sont rassemblées dans son garage.
"Un képi toujours dans son jus"
Des uniformes donc, des livres, des képis aussi. Discret, l'homme tient malgré tout à présenter cette pièce "pas facile à trouver, mais je l'ai trouvée au fond d'une grange. C'est un képi de gendarme de 1914, toujours dans son jus".
Son truc, ce sont les écussons des écoles de formation, des objets de "tradition" selon lui. Chaque promotion réalise le sien, "ils sont uniques et sont portés durant toute la durée du stage".
Pour moi, c'est de la sauvegarde du patrimoine. C'est aussi garder cette relation entre la population et la gendarmerie qui se dilate en ce moment.
Thierry Huet, collectionneur
Dans sa commune de Boën-sur-Lignon, dans la Loire, il espère ouvrir son musée au public dans le courant de l'été. Pas question, pour autant, d'entrer en concurrence avec le musée de la gendarmerie, situé, lui, à Melun en région parisienne.