Dans un communiqué, le Gouvernement annonce que désormais, toutes les pertes directes (animaux tués lors d'une l’attaque), les animaux disparus et les pertes indirectes consécutives à l’attaque (perte de poids des animaux, perte de lactation liées au stress) seront indemnisées.
Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, ont annoncé ce 23 juillet leur intention de mettre en place un nouveau dispositif d’indemnisation pour les dommages causés par les grands prédateurs.
Le nouveau dispositif comporte un barème unique pour tous les dégâts quel que soit le prédateur (loup, ours, lynx). Il sera, en outre, fixé sur le plus élevé des trois anciens dispositifs d’indemnisation. Il confie l’indemnisation de ces dommages à l’Agence de Services et de Paiement (ASP). Désormais, toutes les pertes directes (animaux tués lors de l’attaque), les animaux disparus et les pertes indirectes consécutives à l’attaque (perte de poids des animaux, perte de lactation liées au stress) seront indemnisées.
Une condition, toutefois, au versement des indemnisations : la mise en place de mesures préalables de protection des troupeaux. Ainsi, dans les territoires où la prédation du loup ou de l’ours est constatée depuis 2 ans au moins, les éleveurs devront avoir installé des moyens de protection (clôtures, chien de protection ou présence d’un berger) pour pouvoir être indemnisés au-delà de la troisième attaque sur les troupeaux d’ovins et de caprins au cours d’une année, sauf si le troupeau a été reconnu comme non-protégeable.
Avec ce dispositif, le Gouvernement espère satisfaire à la fois les éleveurs et les écologistes en essayant d'assurer la viabilité des populations de grands carnivores tout en protégeant les troupeaux et en soutenant les éleveurs.