Vers 3 heures, dans la nuit de mardi à mercredi, trois invividus masqués ce sont attaqués, à coups de barres de fer, aux vitres du bureau du Parti Communiste Français, situé dans le 1er arrondissement de Lyon. Le local a été pris pour cible à plusieurs reprises ces dernières années.
Rue Imbert-Colomès, sur les pentes de la Croix-Rousse, 13 vitres du local du PCF ont été endommagées. Aucune inscription et pas de revendication, rien n'indique a priori qu'il s'agisse d'un acte politique, mais l'hypothèse du simple vandalisme est peu probable.
Les casseurs étaient équipés de barres de fer et agissaient masqués. Ils ont pris la fuite, et l'enquête, confiée à la Sûreté urbaine, devra tenter de les identifier.
Par deux fois, au moins, de pareils faits ont été à déplorer au même endroit, ces dernières années. Et même si les investigations n'ont pû aboutir à des poursuites, pour la gauche locale, l'attaque est à attribuer à l'extrême-droite identitaire.
Le soutien de la gauche lyonnaise
Dans un communiqué, Yann CROMBECQUE, premier secrétaire fédéral du PS du Rhône, exprime son soutien aux "camarades du PCF". Il "condamne fermement la nouvelle attaque qu'ont subis les communistes lyonnais" et ajoute qu'"il est impératif que ces actes de violences soient condamnés, et que les auteurs de ces agissements détestables soient identifiés, arrêtés et jugés".De même, le mouvement Génération, par la voix de Karim Aou, dit sa stupéfaction et sa colère. "Face à la brutalité exercée et à la volonté d’intimider un mouvement démocratique, il convient de garantir la sécurité des biens et des personnes, ainsi que la liberté d’opinion", déclare-t-il. "Pour cela, j’invite le maire de Lyon et le Préfet de police à prendre les mesures nécessaires et sans attendre. (...) Tous ensemble, résistons à l’extrême-droite !"