Une décision du TAS et ça repart : le feuilleton concernant le possible départ de l'international lyonnais Alexandre Lacazette est relancé. Interdit de recrutement, l'Athlético Madrid ne pourra accueillir le joueur français avant janvier 2018. Ce qui ne fait les affaires de personne.
Jeudi soir, le président de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, y est allé de sa franc parler habituel : "La décision de laisser partir Alexandre" Lacazette "est complètement remise en cause" par le maintien de l'interdiction de recrutement qui frappe le club qu'il voulait rejoindre, l'Atletico Madrid.
"Le deal que nous avions était qu'il pouvait partir sur le club qu'il avait choisi, de son coeur, on avait négocié tranquillement avec eux sans contrainte", a expliqué Jean-Michel Aulas en marge de la finale de la Ligue des champions féminine, remportée par les lyonnaises (0-0, 7 t.a.b. à 6).
"On avait avancé sur son remplacement éventuel, dans l'hypothèse où il serait parti à l'Atletico, peut-être qu'on aura plus d'avant-centres qu'on ne l'imaginait la saison prochaine", a expliqué le président de l'OL.
Confirmation d'une décision antérieure
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé jeudi la décision de la Fifa d'interdire à l'Atletico de recruter, et le club madrilène ne pourra donc pas enrôler de joueurs cet été. Or, Lacazette, âgé de 25 ans et formé à l'OL, souhaitait y évoluer la saison prochaine."C'est une bonne et une mauvaise nouvelle. Il ne faut pas éluder le fait que c'était sur le plan financier une opération très importante pour l'OL, il faut réfléchir aux conséquences directes et indirectes de cette décision", a encore indiqué M. Aulas, selon qui l'OL "va faire de toute façon des efforts importants la saison prochaine".