Il aura fallu deux tours de scrutins pour désigner le nouveau président de la communauté d'agglomération de Grenoble. Et c'est finalement le maire du Pont-de-Claix, Christophe Ferrari, qui a été élu à la tête de de la Métro avec 80 voix.
19h57 Christophe Ferrari est élu président de la MétroOn connaît désormais le successeur de Marc Baietto. Il s'agit du maire du Pont-de-Claix, le socialiste Christophe Ferrari. Il a été élu au second tour avec 80 voix. Il devance le candidat de droite Jean-Damien Mermillod-Blondin qui a obtenu 29 voix et Mireille d'Ornano qui ferme la marche avec 2 voix. A noter, 12 votes blanc et un vote nul. LeFront de Gauche de Champs-sur-Drac, Jacques Nivon, arrivé en deuxième position au 1er tour, s'est donc retiré au profit du maire socialiste.
18 heures. Christophe Ferrari en tête au premier tour
Après le premier dépouillement, on découvre que Christophe Ferrari a obtenu 60 voix; Jacques Nivon 35; Jean-Damien Mermillod-Blondin 26; Mireille d'Ornano 2. Et un bulletin blanc.
17h34. Enfin, l'heure du dépouillement!
Après les votes qui ont eu lieu dans des isoloirs, comme pour des élections citoyennes, le dépouillement débute.
16 heures. Toujours pas un vote!
Les discours des candidats se terminent. Les communistes annoncent qu'ils voteront pour Jacques Nivon. Suspension de séance. Le vote n'a pas commencé mais les isoloirs sont là!
15h19. Début de la séance
La séance est enfin déclarée ouverte mais une panne de micro gêne le déroulement. Flottement. Finalement 4 candidats se présentent: Mireille d'Ornano pour le FN, Jean-Damien Mermillod-Blondin pour la droite, Jacques Nivon pour l'ADIS et Christophe Ferrari pour le PS. Chacun prend la parole.
15 heures. Eric Piolle tente une médiation avec les manifestants
Le maire de Grenoble se montre convaincant et obtient des manifestants qu'ils ne perturbent plus la séance.
14h30. Séance perturbée
Le président par intérim leur propose que le président élu les reçoive le 16 mai à 10 heures.
14h00. Il y aura un candidat à droite
Cette candidature de dernière minute à droite bouleverse tous les pronostics et pourrait permettre au socialiste Christophe Ferrari d'arriver en tête, à l'issue du premier tour.
Mathématiquement, le candidat socialiste peut compter sur les 24 voix de son groupe mais aussi sur les 26 voix du groupe EELV-Parti de Gauche, soit un total de 50 voix.
En face, Jacques Nivon devrait recueillir les 29 suffrages des membres de l'ADIS et de leurs soutiens, ainsi que les 12 voix communistes, soit 41 voix au total.
Enfin, le candidat de droite peut espérer rallier les 24 voix de son groupe ainsi que quelques voix des 7 non-inscrits.
Au deuxième tour, le PC ayant annoncé qu'il soutiendrait Ferrari et l'ADIS ayant annoncé qu'elle se retirerait au profit du candidat de gauche le mieux placé, rien ne semble empêcher l'élection de Christophe Ferrari à la tête de la Métro. Sauf si dans le secret de l'isoloir, le PS se divise (Ferrari ne faisant pas l'unanimité) et les non-inscrits ainsi que le groupe de droite décident de jouer les trouble-fêtes.