Comme dans de nombreuses villes en France, des centaines de personnes ont manifesté ce samedi 1er février à Grenoble pour défendre le droit à l'IVG et dénoncer le manque de moyens. Un mouvement qui fait suite au recul du gouvernement espagnol qui menace le droit à l'avortement.
L'Irlande, la Hongrie, et aujourd'hui l'Espagne... La croisade de certains dirigeants européens contre l'avortement inquiète les défenseurs du droit à l'IVG. Une crainte visible sur les banderoles et dans les discussions des manifestants grenoblois, élus, militants associatifs ou simples citoyens. Ils sont venus réaffirmer un droit acquis il y a près de 40 ans.
Si en France ce droit n'est pas menacé, la moitié des centres IVG a fermé ces dix dernières années. Conséquence : les délais d'attente pour les femmes désirant avorter sont plus longs.Quant à la prise en charge de l'IVG, elle n'est pas toujours assurée à 100%. Reportage